De Quito au Pacifique.
Pour notre dernière semaine en Equateur, nous avons multiplié les visions de ce pays:
Tout d'abord les plages du Pacifique, Bahia de Caraquez que nous n'avons pas aimée malgré la beauté du site entre fleuve et océan, des rues défoncées par les travaux, de hauts immeubles de vacances des habitants de Quito. Puis à 16 km, Canoa, une belle plage isolée, connue par les surfeurs pour son très bon beach break de gauche et de droite( ça doit parler à Sylvain) que nous avons adorée. Nous y sommes restés 2 jours à ne rien faire, il faisait chaud, l'océan était à 25 degrés, en plus nous logions chez un couple d'Espagnols qui nous ont régalés de leur cuisine, nous ne vous parlerons que des langoustes, c'est la saison et nous en avons profité, les prix ne sont pas ceux de chez nous.
Ensuite Mindo dans les forêts d'altitude, un paradis pour les oiseaux, une végétation luxuriante, soleil le matin et pluie l'après midi, nous logions dans une cabane au fond d'un jardin d'orchidées, 200 espèces, il y en 4500 en Equateur (le rêve pour Pauline). Nous avons admiré les différentes espèces de papillons, extraordinaire et que dire de la multitude de colibris, nous avons passé de longs moments à les regarder se nourrir, faire l'hélicoptère, par contre la galère pour les photographier. Nous avons même fait une randonnée avec un spécialiste, pour observer les oiseaux à l'aube, il y a 400 espèces dans la région sur les 1600 que compte l'Equateur, plus que l'Europe et l'Amèrique du Nord réunis (cette fois ci le rêve pour Nicolas), le chant des oiseaux dans un paysage superbe, des tangaras aux multiples couleurs et le clou du spectacle, les toucans.
Nous nous rapprochons de Quito, avec le fameux marché d'Otavalo le samedi, un des marchés les plus connus des Andes. Tous les Indigènes se rassemblent là pour faire leurs courses, une fête à ciel ouvert. Tous ont leurs vêtements traditionnels, une blouse brodée pour les femmes avec une jupe longue, une ceinture brodée et un drôle de chapeau, un tissu plié, les hommes ont, quant à eux, fiere allure avec leur pantalon blanc, éventuellement le poncho bleu, mais il fait chaud, et surtout le feutre noir et la tresse de cheveux longs toujours noirs car nous avons oublié de vous dire que les Indigènes n'ont jamais de cheveux blancs ni de barbe. Nous y avons fait nos derniers achats.
La veille de partir, il ne fallait pas manquer d'aller sur le site le plus visité d'Equateur, la Mitad del Mundo, le milieu du monde. C'est là qu'un Français Charles Marie de La Condamine a effectué, en 1736, les relevés permettant de situer l'Equateur et les calculs qui donnèrent naissance au système métrique. Le site est un peu un parc d'attractions avec ses restaurants et ses boutiques, mais bon il fallait faire la photo. A côté un petit musée nous a intéressés avec quelques nouveautés pour nous comme la technique de réduction des têtes par un peuple d'Amazonie, cette technique n'est aujourd'hui plus pratiquée sur les hommes mais uniquement sur les animaux mais aussi amusés avec des expériences parfois un peu fantaisistes, surtout commentées par un groupe d'Argentins et de Vénézuéliens.
Quito nous y sommes passés à plusieurs reprises et nous avons appris à apprécier cette capitale classée au patrimoine de l'humanité, sa vieille ville, ses places, son théâtre et ses trésors comme la Compagnie de Jésus, une église jésuite avec des éléments mauresques et surtout une richesse d'ornementation incroyable, tout est recouvert d'or. Le cadre est exceptionnel, Quito est entourée de volcans et construite à flancs de collines, Fabrice a eu son comptant de volcans cette année. Depuis le téléphérique à 4100 mètres la vue est imprenable lorsque le ciel est dégagé. Quito c'est aussi de bons restaurants et leur spécialité, le ragoût de chevreau, de la musique, des bandas qui sillonnent la ville tous les week end, la gaieté de ces habitants, leur envie de connaître notre vie et surtout nos impressions sur leur pays, la répartie des femmes.
Pour terminer par un moment fort, nous irons à la Chapelle de L'Homme admirer l'une des plus importante œuvre d'art d'Amérique du sud, réalisée par Guayasamin en l'hommage à l'humanité et aux souffrances des populations indiennes d'Amèrique latine.