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A la découverte des cités d'or
15 novembre 2015

Avenue des volcans.

La Vallée porte bien son nom, il y a 62 volcans en Équateur dont une bonne partie en activité, nous les avons peu vus car perdus dans les nuages, nous sommes venus trop tard dans la saison. Malgré tout nous avons découvert, depuis Latacunga, une ville dans la sierra centrale, le magnifique lac de cratère du volcan Quilatoa toujours en activité, ça bouillonne là dedans, la descente jusqu'au lac est facile mais la remontée ardue, Marie Hélène l'a faite sur une mule. C'est sur la route de Quilatoa que nous avons découvert la peinture de Tigua, naïve, faite de légendes andines, comme celle de la mama négra , un homme déguisé en femme noire qui côtoie la vierge et qui protège la ville des irruptions du Cotopaxi lors de fêtes déguisées très courues, très païennes mais acceptées par l'église, nous avons beaucoup aimé et nous avons acheté un petit tableau. Nous n'avons pas pu, malheureusement, accéder au Cotopaxi, interdit depuis la dernière irruption du mois d'Août. Pour pallier à cette déconvenue, Fabrice a entrepris avec un guide de haute montagne l'ascension de l' Ilinizas nord, un volcan éteint de 5126 mètres, il y avait encore de la neige et des passages difficiles même pour lui et tout ça avec un manque de souffle à cette altitude, il a mis 7 heures, était fatigué à son arrivée mais ravi malgré le mauvais temps. De Latacunga nous sommes allés nous relaxer à Banos, une ville entre les Andes et l'Amazonie, cernée de montagnes verdoyantes, un patchwork dans les tons de vert, dominée par le Tungurahua, un volcan toujours en activité, il crache tous les jours son panache de fumée. Nous avons expérimenté le bain dans une eau trouble due à la présence de minéraux et chauffée par le volcan à 42 degrés suivi par un bain d'eau froide, c'est paraît il bon pour tout, en tous cas nous avons très bien dormi. Nous avons bien sûr fait la route des cascades, elle longe les gorges du rio Pastaza et descend de 1800 mètres à 800 mètres en passant devant une douzaine de chutes d'eau, en particulier le Manto de la Novia et surtout le Paillon del Diablo, une des chutes les plus célèbres du pays, l'évolution de la végétation est sensible se faisant de plus en plus tropicale.

Et maintenant, depuis Quito, nous prenons un avion pour les Galapagos, nous y resterons 6 jours et oui, nous attendons cela avec impatience, nous avons beaucoup de chance, nous vous ferons tout partager.

PS: nous venons d'apprendre les attentats de Paris et nous sommes sous le choc.

                                   equateur tour

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Commentaires
C
Bravo pour tous ces exploits, Fabrice tu vas faire le Mont Blanc les doigts dans le nez (ça l'empêchera de geler...) Quant à Marie-Hélène elle me surprend toujours, bravo...mais va falloir se calmer les jeunes... bon ok vous allez revenir avec plein de choses non écrites à nous raconter, promis j'irai les écouter jusque chez vous... très bientôt d'ailleurs et on fera nos cours de cuisine à l'atelier des chefs histore de vous remplumer un peu amrès tous ces exploits sportifs vous en aurez besoin. Ici la neige est arrivée jusqu'en ville à Annecy, et là c'est la période des concerts de la Ste Cécile, ça fait du bien par ces temps qui courent et fait la nique à ceux qui voudraient nous détourner de notre culture.
M
C'est au delà du rêve, nous sommes transportés dans un autre univers avec des paysages de montagne, de neige et de traditions dans une ambiance de paix. Fabuleux! Bonne ballade. Many
M
Sacré champion Fabi tu as fait ton sommet !<br /> <br /> Quels magnifiques paysages et quelles ballades, ça nous change de notre grisaille actuelle avec tous ces événements qui envahissent nos chaines de télé et de radio, ils nous stressent.<br /> <br /> Ce week-end dernier voyage à Taillebourg pour tout vider et donner les clés; ouf la page sera tournée...<br /> <br /> Bonnes ballades aux Galapagos <br /> <br /> BIZ
J
Continuez à nous faire rêver, on en a bien besoin ici. Intrépide Fabrice, toujours plus haut. Et si j'en crois la dernière diapo, après l'effort, le réconfort. bisous à tous les deux.
J
Vivre dangereusement, ce n'est pas que près des volcans. Sylvain était au Carillon, rue Bichât, cible des terroristes, il n'a rien eu mais a couru pour échapper à la fusillade et vu des cadavres ( pour la première fois ) et des blessés. Pas besoin de celà alors qu'il était sorti de cure mardi. J'espère que celà ne va pas mettre à mal, un mois d'effort. Bises.
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